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MUSIQUE par VoltaireOnline.eu
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Auteur, compositeur, interprète, Julien Paterna a nourri son adolescence de rock et de pop anglaise. A 21 ans, Julien décide de s’installer sur Paris et de vivre de sa musique. Pour en savoir +, un interview exclusif de Julien, des photos avec une lumière superbe de Lysa Aengel, la vidéo de "Le temps fera le reste" et le lien sur le site officiel de Julien Paterna
INTERVIEW EXCLUSIF VIDEO de JULIEN PATERNA: Pour soutenir VoltaireOnline.eu annonces google ;)
Interview Vidéo Julien Paterna (Ludivine, Moi aimer toi, Le temps fera le reste)
©Lysa AëngelEst-ce une personne ou plus une situation qui est à l’origine votre chanson "Ludivine" ? Quand j'écris une chanson, je procède quasiment toujours de la même façon : je compose une musique et c'est l'ambiance de celle-ci qui va m'inspirer un thème, selon les émotions que je ressens. Je suis incapable d'écrire un texte sur quelque chose qui ne me touche pas personnellement. Je ne sais pas pourquoi mais quand j'ai composé la musique de "Ludivine", j'ai eu l'impression de me retrouver quelques années en arrière, quand j'ai commencé la guitare. J'ai donc parlé de ce que je ressentais quand j'étais adolescent. Et puis pour rendre plus poétique le tout, j'ai inventé un personnage. Le prénom Ludivine m'est venu naturellement car il sonnait bien avec la mélodie...je ne connais aucune fille qui porte ce prénom. Mais je romance toujours un peu mes textes, histoire de ne pas entièrement me dévoiler... Quels souvenirs gardez-vous de la période de vos études ? J'ai effacé de ma mémoire beaucoup de souvenirs liés aux études. Je n'étais pas heureux en tant qu'étudiant. Par contre, je me souviens que j'ai commencé à composer pendant les révisions du bac, que j'ai écrit mes premiers textes en TD à la fac et que c'est en licence que mes profs m'ont conseillé de rester chez moi pour faire de la musique plutôt que de venir en cours pour regarder par la fenêtre.Je me souviens que Kurt Cobain est mort quand j'étais en seconde, qu'Oasis a changé ma vie quand j'étais en terminal, qu'au lycée les gens avaient honte de dire qu'ils écoutaient Guns'n Roses et qu'à la fac tout le monde écoutait le premier album de Louise Attaque. C'est à peu près tout. ©Lysa Aëngel Qu´est-ce qui a inspiré votre album ? Comme je l'ai mis sur mon myspace, mes chansons représentent un an de ma vie. Une rencontre, une histoire d'amour, une rupture...avec au milieu des chansons qui parle d'amitié et de rêves personnels. Qu'est ce qui a été le plus décisif pour votre carrière musicale ? Artistiquement, la rencontre avec les membres de mon ancien groupe. C'est avec eux que j'ai appris à être un musicien "professionnel" : travailler les arrangements, enregistrer des maquettes, composer dans des styles différents et choisir celui où je me retrouve le plus. Professionnellement et humainement, la rencontre avec mon manager a changé ma vie. J'ai rencontré l'agent parfait : il a 100 idées à la seconde pour faire avancer ma carrière, mais il n'oublie jamais de me rappeler que le plus important c'est que je me sente bien pour faire les meilleurs morceaux possibles. Il me donne encore plus confiance en moi. ©Lysa Aëngel Pourquoi avez-vous quitté Bordeaux ? J'ai eu l'opportunité de venir à Paris. Je l'ai saisi et j'ai arrêté mes études, avec le soutien de mes professeurs qui ne supportaient plus de me voir rêver dans leur salle de cours.Il est possible de réussir dans la musique en restant en province mais il y a toujours un moment où il faut venir à Paris pour passer à la vitesse supérieure...j'ai pensé gagner du temps en allant directement là où quasiment tout se passe. Et puis pour les rencontres, souvent décisives dans une carrière, Paris est la ville idéale. Comment s’est passé votre installation à Paris ? Mon frère a trouvé du travail à Paris et m'a proposé de m'héberger en me disant "je pense que tout se passe ici pour la musique". J'ai pensé comme lui et donc je suis parti avec mes vêtements et ma guitare.Le plus important pour moi était de rencontrer d'autres musiciens ou artistes qui pourraient m'aider à avancer. J'ai donc fait des petits jobs dans des milieux artistiques : figuration, mannequinat, hôte (rien d'artistiques mais rempli d'artistes), agent d'accueil dans un cinéma...et puis au fil des années j'ai rencontré les bonnes personnes. ©Lysa Aëngel VoltaireOnline étant un E-Magazine pour les étudiants européens, quel est le conseil que vous pourriez donner a des jeunes qui hésitent dans leur orientation ? J'ai eu la chance de ne jamais me poser la question, la musique a toujours été une évidence pour moi. J'ai donc du mal à me mettre dans la position de quelqu'un qui hésite sur son orientation.Le seul conseil que j'ai envie de donner est de se poser la bonne question : "qu'est-ce que j'aimerais faire?"...et non pas "dans quelle matière je suis le plus doué?"J'ai fait des études scientifiques pour suivre les traces de mon frère et ma soeur...comme une "tradition familiale". Mais j'aurais mieux fait de faire des études littéraires, j'aurai sûrement retenu plus de choses de mes années d'étudiant. Quelles musiques et quels musiciens aimez-vous? Je suis ouvert à tous les styles de musique. Je veux juste que la mélodie me touche.J'écoute beaucoup d'artistes qui sont assez éloigné de ce que je fais : Oasis, Muse, Coldplay mais aussi Blink-182, Deftones, Billy Talent, Pink. En France j'aime énormément Francis Cabrel. Et puis venant de Bordeaux, j'ai le chromosome Noir Désir. ©Lysa Aëngel Qu´est ce qui est essentiel pour vous dans la vie Le plus important pour moi est de réaliser mon rêve tout en restant proche des gens que j'aime. Le temps fera le reste (Julien Paterna) Paroles de « Le temps fera le reste » (Auteur/Compositeur : ©Julien Paterna) On m’a prescrit un coup de pouce, Des pilules à avaler, Mais je préfère la méthode douce, Pleurer pour oublier. Je lutte, mais longue sera la route Pour ne plus y penser. Je parle beaucoup et puis j’écoute Les conseils avisés. Et le temps fera le reste… Mais je ne veux pas savoir comment tu fais ça, Ni qui tu vois pour te passer de moi. Non, je ne veux pas savoir comment tu as fait ça, Ni pourquoi tu t’es passée de moi. Il vaut mieux perdre un amour Que jamais ne le connaître. J’ai gardé mon sens de l’humour, Mais je jette par la fenêtre Ce genre de phrases qu’on place tout le temps, Quand on ne sait pas quoi dire, Mais je ne peux pour le moment Penser qu’il y a pire. Et le temps fera le reste… Mais je ne veux pas savoir comment tu fais ça, Ni qui tu vois pour te passer de moi. Non, je ne veux pas savoir comment tu as fait ça, Ni pourquoi tu t’es passée de moi. Et le temps fera le reste… Mais je ne veux pas savoir comment tu fais ça, Ni qui tu vois pour te passer de moi. Non, je ne veux pas savoir comment tu as fait ça, Ni pourquoi tu t’es passée de moi. © voltaireonline.eu & Julien Paterna & Lysa Aëngel (crédit photos) |